Compositeurs
Jean-Jacques Grunenwald (1911-1982)
Jean-Jacques Grunenwald naît le 2 février 1911 à Cran-Gevrier près d’Annecy en Haute-Savoie. Sa famille, originaire de Pologne, se réfugie en Suisse au XVIIe siècle. Son père, architecte, travaille à l'édification de la basilique de la Visitation d'Annecy. Élève de l'École nationale des Beaux-Arts, il devient également architecte (DPLG en 1941) mais se passionne parallèlement pour l'orgue.
Il obtient le premier prix d'orgue et d'improvisation musicale au Conservatoire de Paris dans la classe de Marcel Dupré dont il devient le suppléant à l'orgue de l'église Saint-Sulpice de Paris. Il partage avec Daniel-Lesur et Jean Langlais la création publique de La Nativité du Seigneur d'Olivier Messiaen sur l'orgue de la Trinité en 1936. Premier prix de composition dans la classe d'Henri Büsser en 1938, il est premier second grand prix de Rome en 1939 avec sa cantate La Farce du mari fondu, succède à Jean Langlais à la tribune de l'Église Saint-Pierre de Montrouge, enseigne à la Schola Cantorum de Paris de 1958 à 1962 et au Conservatoire de musique de Genève de 1960 à 1966.
Parmi ses élèves et disciples, on peut citer Jean-Pierre Decavèle (né en 1935), Christian Robert (1935), Raffi Ourgandjian (1937), Louis Robilliard, Gérard Bougeret (1953) et Daniel Fuchs.
Compositeur pour l'orgue, le piano, l'orchestre et d'autres formations, il est aussi l'auteur de plusieurs musiques de film, parfois sous le pseudonyme de Jean Dalve. En 1964, l'Office de radiodiffusion-télévision française (ORTF) lui commande, sur la suggestion de son conseiller Daniel-Lesur, l'indicatif musical du générique d'ouverture et de fermeture d'antenne de la première chaîne de télévision, diffusé quotidiennement jusqu'à la dissolution de l'Office en 1975.
Après la mort de Marcel Dupré, Jean-Jacques Grunenwald lui succède en 1973 à la tribune de Saint-Sulpice en qualité de titulaire. Il occupe le poste jusqu'à sa mort4. Il est en outre un concertiste internationalement connu avec plus de 1 500 récitals d'orgue (États-Unis, Turquie, URSS, Tchécoslovaquie, Pologne, Allemagne, Suisse, Pays-Bas, Belgique, Danemark…).
Il meurt à Paris le 19 décembre 1982.
Il obtient le premier prix d'orgue et d'improvisation musicale au Conservatoire de Paris dans la classe de Marcel Dupré dont il devient le suppléant à l'orgue de l'église Saint-Sulpice de Paris. Il partage avec Daniel-Lesur et Jean Langlais la création publique de La Nativité du Seigneur d'Olivier Messiaen sur l'orgue de la Trinité en 1936. Premier prix de composition dans la classe d'Henri Büsser en 1938, il est premier second grand prix de Rome en 1939 avec sa cantate La Farce du mari fondu, succède à Jean Langlais à la tribune de l'Église Saint-Pierre de Montrouge, enseigne à la Schola Cantorum de Paris de 1958 à 1962 et au Conservatoire de musique de Genève de 1960 à 1966.
Parmi ses élèves et disciples, on peut citer Jean-Pierre Decavèle (né en 1935), Christian Robert (1935), Raffi Ourgandjian (1937), Louis Robilliard, Gérard Bougeret (1953) et Daniel Fuchs.
Compositeur pour l'orgue, le piano, l'orchestre et d'autres formations, il est aussi l'auteur de plusieurs musiques de film, parfois sous le pseudonyme de Jean Dalve. En 1964, l'Office de radiodiffusion-télévision française (ORTF) lui commande, sur la suggestion de son conseiller Daniel-Lesur, l'indicatif musical du générique d'ouverture et de fermeture d'antenne de la première chaîne de télévision, diffusé quotidiennement jusqu'à la dissolution de l'Office en 1975.
Après la mort de Marcel Dupré, Jean-Jacques Grunenwald lui succède en 1973 à la tribune de Saint-Sulpice en qualité de titulaire. Il occupe le poste jusqu'à sa mort4. Il est en outre un concertiste internationalement connu avec plus de 1 500 récitals d'orgue (États-Unis, Turquie, URSS, Tchécoslovaquie, Pologne, Allemagne, Suisse, Pays-Bas, Belgique, Danemark…).
Il meurt à Paris le 19 décembre 1982.
Oeuvres
- Variations sur un thème de Machault pour clavecin (1957)