Oeuvres
Klavierstück VII (1954-1955)
Karlheinz Stockhausen + Biographie
pour piano solo
Les différents Klavierstücke VII ont tout d’abord été composés comme une tentative de réintégration de la périodicité rythmique au sein d’une structure sérielle, ce travail ayant été terminé le 3 août 1954. Le processus de composition avait déjà nécessité un certain nombre de révisions et Stockhausen décida finalement d’abandonner la version initiale : en premier lieu, à cause de l’importante perte de subtilité rythmique, mais aussi suite aux difficultés à éviter de trop grandes suggestions tonales induites par la répétition des périodicités et des structures sérielles.
Le maillage d’harmonies wéberniennes ou proches de Messiaen possédait une chaleureuse beauté, sorte de capiteuse réminiscence du monde décadent du Tristan de Wagner ou de L’Extase de Duparc, mais ces harmonies étaient stylistiquement si éloignées des autres Klavierstücke qu’il est aisé de comprendre pourquoi Stockhausen abandonna cet état.
Entre les mois de mars et de mai 1955, Stockhausen composa alors une pièce entièrement différente qui devint la version définitive et éditée.
Tout comme dans la proposition initiale, cette pièce est divisée en cinq sections ayant des tempos spécifiques.
L’aspect le plus caractéristique du Klavierstück VII est l’apparition des résonances dues aux touches de l’instrument enfoncées silencieusement ; ces résonances reviennent dans le spectre sonore par l’intermédiaire de notes isolées et accentuées.
Au départ, un envahissant do dièse sonne à plusieurs reprises, coloré à chaque fois par des harmonies diverses. Dans ce cycle, la technique utilisant la troisième pédale du piano permet de réaliser des nuages sonores afin que certaines notes soient audibles par vibration sympathique en écho à d’autres sons joués sforzando.
De cette façon, plusieurs timbres peuvent être créés sur une même hauteur ou, faisant suite à ce do dièse, de nombreuses autres fréquences sont traitées avec de multiples durées et des timbres inattendus.
Le maillage d’harmonies wéberniennes ou proches de Messiaen possédait une chaleureuse beauté, sorte de capiteuse réminiscence du monde décadent du Tristan de Wagner ou de L’Extase de Duparc, mais ces harmonies étaient stylistiquement si éloignées des autres Klavierstücke qu’il est aisé de comprendre pourquoi Stockhausen abandonna cet état.
Entre les mois de mars et de mai 1955, Stockhausen composa alors une pièce entièrement différente qui devint la version définitive et éditée.
Tout comme dans la proposition initiale, cette pièce est divisée en cinq sections ayant des tempos spécifiques.
L’aspect le plus caractéristique du Klavierstück VII est l’apparition des résonances dues aux touches de l’instrument enfoncées silencieusement ; ces résonances reviennent dans le spectre sonore par l’intermédiaire de notes isolées et accentuées.
Au départ, un envahissant do dièse sonne à plusieurs reprises, coloré à chaque fois par des harmonies diverses. Dans ce cycle, la technique utilisant la troisième pédale du piano permet de réaliser des nuages sonores afin que certaines notes soient audibles par vibration sympathique en écho à d’autres sons joués sforzando.
De cette façon, plusieurs timbres peuvent être créés sur une même hauteur ou, faisant suite à ce do dièse, de nombreuses autres fréquences sont traitées avec de multiples durées et des timbres inattendus.
Concerts SMC Lausanne
Lundi 05 Décembre 2011 (Saison 2011-2012)
Ensemble Contrechamps
+ Programme complet
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