Oeuvres
Méandres (2011)
Luis Naón + Biographie
pour flûte et électronique
création suisse
Les méandres se produisent par la friction de l’élément liquide avec les anfractuosités du terrain que l’eau parcourt.
Cette œuvre est conçue à partir de l’idée de cette friction. La flûte, tour à tour basse ou petite flûte, dans le cas de la présente version remplacée par la flûte en do, se voit très souvent adjoindre un second discours sur lequel elle glisse ou s’agrippe. L’instrumentiste lui-même a souvent la charge de la production de cette « deuxième voix » en égrenant de courts textes, ou en chantant dans l’instrument. Par ailleurs, et de manière pratiquement continue, la flûte produit des sédiments ou se confronte à des traces d’elle-même qui constituent l’essentiel de la doublure et de la partie électronique. La matière musicale qui résulte de cette symbiose est donc polyphonique et se propage dans l’espace environnant, donnant naissance à un tout autre objet sonore. L’instrument (les instruments), dont les techniques utilisées font appel à une très large palette, évolue plus souvent en glissandi, sons éoliens, micro-intervalles et sons multiples qu’en « notes » traditionnelles. Néanmoins l’œuvre est construite harmoniquement autour de pôles, ou méta-tonalités, qui constituent des points d’attraction du discours. La pièce procède par séquences alternées (six au total) entre la flûte basse et la flûte en do.
Cette œuvre est conçue à partir de l’idée de cette friction. La flûte, tour à tour basse ou petite flûte, dans le cas de la présente version remplacée par la flûte en do, se voit très souvent adjoindre un second discours sur lequel elle glisse ou s’agrippe. L’instrumentiste lui-même a souvent la charge de la production de cette « deuxième voix » en égrenant de courts textes, ou en chantant dans l’instrument. Par ailleurs, et de manière pratiquement continue, la flûte produit des sédiments ou se confronte à des traces d’elle-même qui constituent l’essentiel de la doublure et de la partie électronique. La matière musicale qui résulte de cette symbiose est donc polyphonique et se propage dans l’espace environnant, donnant naissance à un tout autre objet sonore. L’instrument (les instruments), dont les techniques utilisées font appel à une très large palette, évolue plus souvent en glissandi, sons éoliens, micro-intervalles et sons multiples qu’en « notes » traditionnelles. Néanmoins l’œuvre est construite harmoniquement autour de pôles, ou méta-tonalités, qui constituent des points d’attraction du discours. La pièce procède par séquences alternées (six au total) entre la flûte basse et la flûte en do.
Concerts SMC Lausanne
Lundi 06 Février 2012 (Saison 2011-2012)
Trio Contexto
+ Programme complet
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