Oeuvres
Méditations sur trois espaces (2011)
Matteo Riparbelli + Biographie
pour quintette à vent
création mondiale
Méditation I
Premier Espace : Genesi del ricordo
Méditation II
Deuxième Espace : L’ultimo lamento di Sisifo
Méditation III
Troisième Espace : Floralies !
Méditation IV
Chaque fois que je me confronte avec le début d'une nouvelle composition, j'ai toujours la sensation de dessiner, de reproduire des espaces qui prennent forme à l'intérieur de moi-même d'une façon autonome. Dans cette composition, quatre petites méditations de style « aphoristique », conçues autour du souffle et de la respiration des musiciens, s'intercalent à trois toiles, trois espaces sonores intérieurs et liés entre eux par le biais des matériaux et de gestes musicaux.
Premier Espace : Genesi del ricordo (La genèse du souvenir ou de la mémoire)
Où se situe l'origine du souvenir ? Sans doute dans l'instant présent...
La mémoire nous permet de mesurer le temps en nous offrant une perception du passé, une interprétation du présent et un projet idéalisé du futur. La musique est aussi du « temps organisé » où chaque élément sonore d'une composition vit dans l'instant, génère un souvenir et contribue à l'interprétation du tout.
Deuxième Espace : L’ultimo lamento di Sisifo (La dernière lamentation de Sysiphe)
Dans la mythologie grecque, Sysiphe fut condamné à faire rouler éternellement un rocher jusqu'en haut d'une colline, rocher qui retombait chaque fois avant de parvenir au sommet.
Pourquoi alors ne pas imaginer Sysiphe, gracié des dieux et libéré de son destin, exprimer une dernière fois ses lamentations… ?
Ne s'agirait-il pas là d'un chant chargé de nostalgie et de frustration ?
N'exprimerait-il pas la douleur engendrée par la répétition d'un échec inévitable et désormais définitif... La mélancolie liée à l'abandon de l'espoir de pouvoir finalement faire faire parvenir ce rocher au sommet de la colline ? (M. Riparbelli)
Troisième Espace : Floralies !
Les Jeux floraux (en latin ludi florales) également appelés Floralies ou Floralia étaient des fêtes célébrées dans la Rome antique en l'honneur de la déesse Flore. Les Romains célébraient les Jeux floraux à l'époque de la floraison, à la fin du mois d'avril et au début de celui de mai. Ces fêtes, qui se célébraient durant cinq nuits consécutives, consistaient en chasses, danses et en représentations mimiques et dramatiques. La danse romaine la plus remarquable fut peut-être celle que l'on institua en l'honneur de Flore. C'était à l'origine une danse simple et naïve, exprimant la joie que causait à la jeunesse le retour du printemps...(extrait de Wikipedia)
Premier Espace : Genesi del ricordo
Méditation II
Deuxième Espace : L’ultimo lamento di Sisifo
Méditation III
Troisième Espace : Floralies !
Méditation IV
Chaque fois que je me confronte avec le début d'une nouvelle composition, j'ai toujours la sensation de dessiner, de reproduire des espaces qui prennent forme à l'intérieur de moi-même d'une façon autonome. Dans cette composition, quatre petites méditations de style « aphoristique », conçues autour du souffle et de la respiration des musiciens, s'intercalent à trois toiles, trois espaces sonores intérieurs et liés entre eux par le biais des matériaux et de gestes musicaux.
Premier Espace : Genesi del ricordo (La genèse du souvenir ou de la mémoire)
Où se situe l'origine du souvenir ? Sans doute dans l'instant présent...
La mémoire nous permet de mesurer le temps en nous offrant une perception du passé, une interprétation du présent et un projet idéalisé du futur. La musique est aussi du « temps organisé » où chaque élément sonore d'une composition vit dans l'instant, génère un souvenir et contribue à l'interprétation du tout.
Deuxième Espace : L’ultimo lamento di Sisifo (La dernière lamentation de Sysiphe)
Dans la mythologie grecque, Sysiphe fut condamné à faire rouler éternellement un rocher jusqu'en haut d'une colline, rocher qui retombait chaque fois avant de parvenir au sommet.
Pourquoi alors ne pas imaginer Sysiphe, gracié des dieux et libéré de son destin, exprimer une dernière fois ses lamentations… ?
Ne s'agirait-il pas là d'un chant chargé de nostalgie et de frustration ?
N'exprimerait-il pas la douleur engendrée par la répétition d'un échec inévitable et désormais définitif... La mélancolie liée à l'abandon de l'espoir de pouvoir finalement faire faire parvenir ce rocher au sommet de la colline ? (M. Riparbelli)
Troisième Espace : Floralies !
Les Jeux floraux (en latin ludi florales) également appelés Floralies ou Floralia étaient des fêtes célébrées dans la Rome antique en l'honneur de la déesse Flore. Les Romains célébraient les Jeux floraux à l'époque de la floraison, à la fin du mois d'avril et au début de celui de mai. Ces fêtes, qui se célébraient durant cinq nuits consécutives, consistaient en chasses, danses et en représentations mimiques et dramatiques. La danse romaine la plus remarquable fut peut-être celle que l'on institua en l'honneur de Flore. C'était à l'origine une danse simple et naïve, exprimant la joie que causait à la jeunesse le retour du printemps...(extrait de Wikipedia)
Concerts SMC Lausanne
Lundi 19 Mars 2012 (Saison 2011-2012)
Ensemble Orchestral de Lausanne
+ Programme complet
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