Oeuvres
Vier Figuren (2001)
Bettina Skrzypczak + Biographie
Cette pièce a été écrite pour le 80ème anniversaire du collectionneur d’art Ernst Beyeler et créée à la Fondation Beyeler. La compositrice a été inspirée par un groupe de sculptures d’Alberto Giacometti exposées dans ce musée et qu’elle commente de la manière suivante : « Chacune d’elles représente un centre de force spirituelle et ensemble, elles forment dans l’espace un champ de tension d’une densité inouïe. Avec les tonalités d’un ensemble réparti en trois groupes, j’ai tenté de capter un fragment de cette forte présence spirituelle. Le quatrième pôle dans ce champ de tension spatio-musical est l’auditeur, qui fait ainsi lui-même partie de l’interprétation. »
Les dix-huit musiciens sont répartis en trois groupes éloignés le plus possible l’un de l’autre sur le podium. Dans chaque groupe, toutes les familles d’instruments sont représentées : bois et cuivres, violons et percussion/piano. Il en naît une sonorité d’ensemble aux mélanges différenciés, mais qui reste tout de même transparente. Le rapport équilibré entre le travail minutieux des détails et des effets quasi orchestraux est tout à fait dans l’esprit de Giacometti. La forme est riche en moments dramatiques, ce qui est dû avant tout à la flexibilité de la temporalité. Le déroulement temporel oscille entre des accords durs, séparés par des pauses et des lignes mélodiques qui se fondent en un seul flux, entre des arrêts abrupts et des mouvements de propulsion. La tension vibrante, qui apparaît dans le groupe des sculptures de Giacometti comme un champ de force spatial, fait explosion dans la composition liée au champ temporel avec une diversité de processus énergétiques et tonals.
Les dix-huit musiciens sont répartis en trois groupes éloignés le plus possible l’un de l’autre sur le podium. Dans chaque groupe, toutes les familles d’instruments sont représentées : bois et cuivres, violons et percussion/piano. Il en naît une sonorité d’ensemble aux mélanges différenciés, mais qui reste tout de même transparente. Le rapport équilibré entre le travail minutieux des détails et des effets quasi orchestraux est tout à fait dans l’esprit de Giacometti. La forme est riche en moments dramatiques, ce qui est dû avant tout à la flexibilité de la temporalité. Le déroulement temporel oscille entre des accords durs, séparés par des pauses et des lignes mélodiques qui se fondent en un seul flux, entre des arrêts abrupts et des mouvements de propulsion. La tension vibrante, qui apparaît dans le groupe des sculptures de Giacometti comme un champ de force spatial, fait explosion dans la composition liée au champ temporel avec une diversité de processus énergétiques et tonals.
Concerts SMC Lausanne
Lundi 22 Octobre 2012 (Saison 2012-2013)
Ensemble Boswil
+ Programme complet
+ Programme complet