Oeuvres
Sinfonietta no 2 (1994)
Krzysztof Penderecki + Biographie
pour clarinette et ensemble à cordes
Notturno - Scherzo - Serenade - Abschied
Ecrite en 1994, la Sinfonietta no 2 est en fait l'amplification orchestrale du Quatuor pour clarinette et cordes de 1993. Comme dans d'autres œuvres, postérieures aux années 1970, Penderecki renoue ici avec une écriture post-romantique qui contraste fortement avec la démarche novatrice de son début de carrière qui fit sa célébrité, d'Anaklasis à la Passion selon Saint Luc en passant par son opéra Les Diables de Loudun ou encore Thrène, puissante évocation des victimes d'Hiroshima. Rien de semblable dans ce "concerto" en quatre parties enchaînées, où séduction et gravité se côtoient librement : la lente cadence initiale de la clarinette s'amplifie aux altis et s'entend alors comme une large introduction, un Notturno, suspensif en ses dernières mesures. Sans transition, le Scherzo est ponctué d'accents sauvages, comme le trio d'ailleurs, poco meno vivace. La reprise s'enchaîne ensuite à une Sérénade délicatement désuète qui mène à son tour à la dernière partie, un Abschied très étale, jouant par contraste sur une rhétorique de la lamentation, dans des gestes inlassablement sombres, pathétiques et tristes – que le dernier pizzicato du violoncelle vient pourtant éclairer, in extremis, de sa résonance pure. (William Blank)
Ecrite en 1994, la Sinfonietta no 2 est en fait l'amplification orchestrale du Quatuor pour clarinette et cordes de 1993. Comme dans d'autres œuvres, postérieures aux années 1970, Penderecki renoue ici avec une écriture post-romantique qui contraste fortement avec la démarche novatrice de son début de carrière qui fit sa célébrité, d'Anaklasis à la Passion selon Saint Luc en passant par son opéra Les Diables de Loudun ou encore Thrène, puissante évocation des victimes d'Hiroshima. Rien de semblable dans ce "concerto" en quatre parties enchaînées, où séduction et gravité se côtoient librement : la lente cadence initiale de la clarinette s'amplifie aux altis et s'entend alors comme une large introduction, un Notturno, suspensif en ses dernières mesures. Sans transition, le Scherzo est ponctué d'accents sauvages, comme le trio d'ailleurs, poco meno vivace. La reprise s'enchaîne ensuite à une Sérénade délicatement désuète qui mène à son tour à la dernière partie, un Abschied très étale, jouant par contraste sur une rhétorique de la lamentation, dans des gestes inlassablement sombres, pathétiques et tristes – que le dernier pizzicato du violoncelle vient pourtant éclairer, in extremis, de sa résonance pure. (William Blank)
Concerts SMC Lausanne
Lundi 25 Novembre 2013 (Saison 2013-2014)
Ensemble Contemporain de l'HEMU
+ Programme complet
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