Oeuvres
Poesia sin pureza - Hommage à Pablo Neruda (2016)
Helena Winkelman + Biographie
4 mouvements pour violon et harpe
I. Vuelve el otono - II. El reloj caido en en mar - III. Trabajo frio - IV. Cantares.
« Nous vivons un temps furieux, parmi les coups d’ailes nucléaires et les génocides froidement orchestrés à partir d’ordinateurs et de pentagones ; plus que jamais le poète est nu à l’aube de chaque jour, mais être nu le rend plus libre, ou alors il n’est qu’un bouffon lamentable qui s’entête à porter l’habit d’un humanisme mis en lambeaux par une longue marche […] »
Julio Cortázar, Lettre ouverte à Pablo Neruda.
Ce duo pour violon et harpe a été commandé à Helena Winkelman par le Lucerne Festival en 2016. La création mondiale fut menée à bien par nos interprètes de ce soir Sofiia Suldina et Estelle Costanzo. Pour la compositrice, cette pièce est un hommage à Pablo Neruda. Il y a plusieurs années un recueil contenant ces poèmes lui a été offert par le violoniste Hansheinz Schneeberger et la puissance de ces textes n’a eu de cesse de la fasciner.
Les quatre mouvements ont été inspirés par l’Automne revient, l’Horloge tombée dans la mer, Travail froid et Cantiques, quatre poèmes que l’on retrouve aujourd’hui dans Résidence sur la terre (I&II). Cette oeuvre héberge également les citations du chant chilien traditionnel Gracias a la vida de Joan Baez. À l’oreille, la harpe se prend parfois pour une guitare. A scordatura, elle constitue un point d’ancrage tandis que le violon se fait plus versatile.
L’assombrissement et le rêve ; la couleur et sa décoloration ; le passage du temps et sa finitude trouvent un écho certain dans cet univers sonore au moyen d’une lente dérive de la tonalité. À coup de micros-intervalles, cette dernière chemine vers ce qu’Helena Winkelman nomme « une décadence » sans perdre pour autant sa beauté. (Luc Birraux)
« Nous vivons un temps furieux, parmi les coups d’ailes nucléaires et les génocides froidement orchestrés à partir d’ordinateurs et de pentagones ; plus que jamais le poète est nu à l’aube de chaque jour, mais être nu le rend plus libre, ou alors il n’est qu’un bouffon lamentable qui s’entête à porter l’habit d’un humanisme mis en lambeaux par une longue marche […] »
Julio Cortázar, Lettre ouverte à Pablo Neruda.
Ce duo pour violon et harpe a été commandé à Helena Winkelman par le Lucerne Festival en 2016. La création mondiale fut menée à bien par nos interprètes de ce soir Sofiia Suldina et Estelle Costanzo. Pour la compositrice, cette pièce est un hommage à Pablo Neruda. Il y a plusieurs années un recueil contenant ces poèmes lui a été offert par le violoniste Hansheinz Schneeberger et la puissance de ces textes n’a eu de cesse de la fasciner.
Les quatre mouvements ont été inspirés par l’Automne revient, l’Horloge tombée dans la mer, Travail froid et Cantiques, quatre poèmes que l’on retrouve aujourd’hui dans Résidence sur la terre (I&II). Cette oeuvre héberge également les citations du chant chilien traditionnel Gracias a la vida de Joan Baez. À l’oreille, la harpe se prend parfois pour une guitare. A scordatura, elle constitue un point d’ancrage tandis que le violon se fait plus versatile.
L’assombrissement et le rêve ; la couleur et sa décoloration ; le passage du temps et sa finitude trouvent un écho certain dans cet univers sonore au moyen d’une lente dérive de la tonalité. À coup de micros-intervalles, cette dernière chemine vers ce qu’Helena Winkelman nomme « une décadence » sans perdre pour autant sa beauté. (Luc Birraux)
Concerts SMC Lausanne
Lundi 06 Mars 2017 (Saison 2016-2017)
Sofiia Suldina et Estelle Costanzo
+ Programme complet
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