Oeuvres
Tokyo-city (2008)
Allain Gaussin + Biographie
Création suisse
Après Satori (1998) et Jardin Zen (1999), Tokyo-city est la troisième œuvre que j'ai composée pour exprimer les diverses émotions que j'ai ressenties lors de mes voyages au Japon. Avec Tokyo-city pour piano, il faut voir non pas la description de cette capitale, mais bien plus le regard métaphorique d'un étranger tout d'abord perdu dans cette immense cité, puis, peu à peu englouti dans l'extraordinaire énergie qui s'en dégage. J'ai voulu aussi exprimer cette sensation d'harmonie et de couleurs que j'avais éprouvée au fil de mes promenades dans la ville.
La conception générale de Tokyo-city repose sur l’idée d’une trajectoire musicale élaborée autour d’un contrepoint qui peu à peu se transforme et se déploie dans un espace purement harmonique selon le principe d’anamorphose. L'ensemble est construit sans interruption en une seule et grande partie, dans une enveloppe formelle dont l’axe de symétrie est proche du nombre d’or. La symétrie concerne à la fois le tempo et l’inversion du registre.
Ainsi Tokyo-city commence de façon mystérieuse et énigmatique dans l'extrême grave du piano avec un contrepoint resserré à trois voix d'une très grande lenteur. Puis, très progressivement, le tempo s'accélère avec l'émergence d'une « polyphonie flottante » allant peu à peu vers le registre médium. Se dévoile alors insensiblement une figure musicale qui se transforme en une « toccata-canonique » très obsédante et extrêmement rapide.
Par symétrie et dans un immense "rallentando", cette toccata se déforme très lentement pour laisser apparaître un univers de plus en plus harmonique (certaines harmonies ont l'éclat du cristal). L'œuvre s'achève de façon très épurée dans l'extrême aigu du piano. (Allain Gaussin)
La conception générale de Tokyo-city repose sur l’idée d’une trajectoire musicale élaborée autour d’un contrepoint qui peu à peu se transforme et se déploie dans un espace purement harmonique selon le principe d’anamorphose. L'ensemble est construit sans interruption en une seule et grande partie, dans une enveloppe formelle dont l’axe de symétrie est proche du nombre d’or. La symétrie concerne à la fois le tempo et l’inversion du registre.
Ainsi Tokyo-city commence de façon mystérieuse et énigmatique dans l'extrême grave du piano avec un contrepoint resserré à trois voix d'une très grande lenteur. Puis, très progressivement, le tempo s'accélère avec l'émergence d'une « polyphonie flottante » allant peu à peu vers le registre médium. Se dévoile alors insensiblement une figure musicale qui se transforme en une « toccata-canonique » très obsédante et extrêmement rapide.
Par symétrie et dans un immense "rallentando", cette toccata se déforme très lentement pour laisser apparaître un univers de plus en plus harmonique (certaines harmonies ont l'éclat du cristal). L'œuvre s'achève de façon très épurée dans l'extrême aigu du piano. (Allain Gaussin)
Concerts SMC Lausanne
Lundi 24 Avril 2017 (Saison 2016-2017)
Corazziari Andrea
+ Programme complet
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