Oeuvres
Rubbel (2018)
Thomas Kessler + Biographie
pour saxophone, guitare électrique, percussion, piano et électronique
Créée aux Jardins Musicaux en août 2018, la pièce du zurichois Thomas Kessler a donné lieu à une véritable collaboration entre le compositeur et les musiciens. En voici le récit :
« Au cours de ma collaboration avec Nikel, j'ai constaté comment une nouvelle génération de musiciens incorpore naturellement et musicalement l'électronique live à leur jeu instrumental, comme s'ils en avaient toujours fait usage.
Les ordinateurs portables, les microphones de contact et les pédales de contrôle ne sont plus des objets étrangers attachés à l'instrument, mais des extensions intégrées de leur instrument traditionnel. Le fait qu’ils prennent également en charge le traitement des programmes informatiques n’est pas une difficulté supplémentaire, mais plutôt un désir de responsabilité individuelle pour différencier et jouer de nouveaux sons.
Alors que j'intégrais autant de phases de modulation du son que possible dans mes compositions pour enrichir un morceau, ou démontrer ce que l'électronique live pouvait faire, les musiciens de Nikel m'ont eux-mêmes montré ce qu'ils ont fabriqué autour d'un seul instrument électronique. Une attitude curieuse soutenue par un jeu instrumental différencié doit suffire.
Le titre « Rubbel » décrit un tel effet de base d'une modulation du son: les delays (retards) audibles en temps réel. Dans la première moitié de la pièce, les musiciens utilisent une pédale pour contrôler ces variations de delay entre 10 et 230 millisecondes, produisant un son rugueux et grinçant comparable à l'anche flottante d'un instrument à vent, mais également au piano, à la guitare électrique et à la batterie. Plus tard, des variations beaucoup plus importantes (de 0,1 à 5 000 millisecondes) sont utilisées dans le temps de delay. Par le contrôle de la pédale se créent différents motifs rythmiques. Rubbel se concentre pratiquement uniquement sur ce réglage de base des delays. » (Luc Birraux)
« Au cours de ma collaboration avec Nikel, j'ai constaté comment une nouvelle génération de musiciens incorpore naturellement et musicalement l'électronique live à leur jeu instrumental, comme s'ils en avaient toujours fait usage.
Les ordinateurs portables, les microphones de contact et les pédales de contrôle ne sont plus des objets étrangers attachés à l'instrument, mais des extensions intégrées de leur instrument traditionnel. Le fait qu’ils prennent également en charge le traitement des programmes informatiques n’est pas une difficulté supplémentaire, mais plutôt un désir de responsabilité individuelle pour différencier et jouer de nouveaux sons.
Alors que j'intégrais autant de phases de modulation du son que possible dans mes compositions pour enrichir un morceau, ou démontrer ce que l'électronique live pouvait faire, les musiciens de Nikel m'ont eux-mêmes montré ce qu'ils ont fabriqué autour d'un seul instrument électronique. Une attitude curieuse soutenue par un jeu instrumental différencié doit suffire.
Le titre « Rubbel » décrit un tel effet de base d'une modulation du son: les delays (retards) audibles en temps réel. Dans la première moitié de la pièce, les musiciens utilisent une pédale pour contrôler ces variations de delay entre 10 et 230 millisecondes, produisant un son rugueux et grinçant comparable à l'anche flottante d'un instrument à vent, mais également au piano, à la guitare électrique et à la batterie. Plus tard, des variations beaucoup plus importantes (de 0,1 à 5 000 millisecondes) sont utilisées dans le temps de delay. Par le contrôle de la pédale se créent différents motifs rythmiques. Rubbel se concentre pratiquement uniquement sur ce réglage de base des delays. » (Luc Birraux)
Concerts SMC Lausanne
Lundi 04 Mars 2019 (Saison 2018-2019)
Ensemble Nikel
+ Programme complet
+ Programme complet