Oeuvres
The Book of Elements (2001-2002)
James Dillon + Biographie
Vol. 3 & 4
« If you are brought up on the west coast of Scotland, it is impossible to have a rosy view of nature, it is forever in flux ».
Cette enfance passée sur la côte Ouest de l’Ecosse était l’époque où James Dillon jouait de la cornemuse dans des groupes de rock, où il étudiait la musique indienne, où il admirait Varèse et Xenakis, où jamais il ne mettait un pied en cours de composition. C’était les années septante et au figuralisme, Dillon préférait déjà le « flux ».
Sa musique n'a jamais été facile à catégoriser. The Book of Elements exige d’ailleurs une certaine de prise de conscience des traditions musicales dont le compositeur tire ses gestes. Il revendique clairement les influences de Bartók, Scriabine, Debussy et Messiaen qui sont flagrantes dès les premières mesures.
Il s’agit d’un cycle en cinq volumes, chacun d'eux comportant un nombre variable de courtes pièces. Dans sa note d’intention, James Dillon explique que « le troisième volume est composé de cinq périodes, de une, deux, trois, quatre, et cinq minutes qui arrivent dans le désordre. Il est associé à l’élément terre imaginé ici comme un cristal, ou comme une « lumière solidifiée ». L'octave du piano est appréhendée comme un « potentiel » analogue à la disposition atomique régulière du cristal. La gamme chromatique devient l'ordre structurellement dominant : tous les matériaux sont issus de la conception même du clavier de piano. » Et cela d’une manière quasi géographique. « Les trois périodes du quatrième volume sont disposées symétriquement. L'ouverture commence par des accords résonnants tels des cloches lointaines. Elles ne reviennent brièvement qu'à fin, réduites à de simples notes. Nues. La partie centrale est statique. Elle s'articule autour de trois éléments qui se répartissent entre « geste » et « figure ». La répétition plaintive de ces éléments se base sur une sorte de mélancolie mécanique qui biaise toute notion de forme. »
Sources :
James Dillon, The Book of Elements, Booklet NMC Recordings Ltd.
Cette enfance passée sur la côte Ouest de l’Ecosse était l’époque où James Dillon jouait de la cornemuse dans des groupes de rock, où il étudiait la musique indienne, où il admirait Varèse et Xenakis, où jamais il ne mettait un pied en cours de composition. C’était les années septante et au figuralisme, Dillon préférait déjà le « flux ».
Sa musique n'a jamais été facile à catégoriser. The Book of Elements exige d’ailleurs une certaine de prise de conscience des traditions musicales dont le compositeur tire ses gestes. Il revendique clairement les influences de Bartók, Scriabine, Debussy et Messiaen qui sont flagrantes dès les premières mesures.
Il s’agit d’un cycle en cinq volumes, chacun d'eux comportant un nombre variable de courtes pièces. Dans sa note d’intention, James Dillon explique que « le troisième volume est composé de cinq périodes, de une, deux, trois, quatre, et cinq minutes qui arrivent dans le désordre. Il est associé à l’élément terre imaginé ici comme un cristal, ou comme une « lumière solidifiée ». L'octave du piano est appréhendée comme un « potentiel » analogue à la disposition atomique régulière du cristal. La gamme chromatique devient l'ordre structurellement dominant : tous les matériaux sont issus de la conception même du clavier de piano. » Et cela d’une manière quasi géographique. « Les trois périodes du quatrième volume sont disposées symétriquement. L'ouverture commence par des accords résonnants tels des cloches lointaines. Elles ne reviennent brièvement qu'à fin, réduites à de simples notes. Nues. La partie centrale est statique. Elle s'articule autour de trois éléments qui se répartissent entre « geste » et « figure ». La répétition plaintive de ces éléments se base sur une sorte de mélancolie mécanique qui biaise toute notion de forme. »
Sources :
James Dillon, The Book of Elements, Booklet NMC Recordings Ltd.
Concerts SMC Lausanne
Lundi 23 Septembre 2019 (Saison 2019-2020)
Kawai Noriko
+ Programme complet
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