Oeuvres
why the same stars have different motion (2021)
Hans Thomalla + Biographie
création mondiale
La contrainte ou le défi de cette œuvre, c’est l’effectif. Hans Thomalla voit dans ce trio inopiné (saxophone, guitare électrique et synthétiseur) l’occasion d’explorer et d’exploiter d’infinies combinaisons entre timbres acoustiques et signaux analogique et numérique. Si la guitare et le keyboard permettent d’alterner ces deux modes électroniques, à l’inverse, le saxophone s’impose par sa « physicalité », son ancrage assumé dans les lois de la physique.
Mais il ne faudrait pas considérer le saxophone comme le parent pauvre de cet ensemble de chambre. Bien au contraire, il produit des sons multiphoniques (qui s’obtiennent en chantant dans l’instrument) qui, une fois filtrés et altérés, lui confèrent une sonorité inégalable. Ainsi, le dernier venu des vents exploite sa nature transfrontière, à cheval entre instrument acoustique et analogique, du fait de son appareillage complexe. Il peut même tordre ses sons multiphoniques par une forte pression d’air, à l’instar de la pédale de distorsion de la guitare, ou de celle du synthétiseur.
En les imbriquant les uns aux autres, les assemblages sonores sont encore plus riches. Un léger désaccord des oscillateurs du clavier électronique – qui produisent des fréquences artificielles – entre en résonance avec les harmoniques du saxophone ou avec un discret vibrato à la guitare. Du tout résulte un soundscape émaillé avec finesse.
Dans cette nouvelle pièce, Thomalla souhaite narrer « non seulement un voyage qui explore ces sons, leurs contextes et leurs changements, mais aussi un récit qui raconte l'expression personnelle de l'instrument acoustique, sa réflexion et sa transformation par la technologie, et sa distorsion jusqu'au « cri » des instruments. » Une véritable leçon d’orchestration et d’organologie.
Rédaction de la notice : Christophe Bitar
Mais il ne faudrait pas considérer le saxophone comme le parent pauvre de cet ensemble de chambre. Bien au contraire, il produit des sons multiphoniques (qui s’obtiennent en chantant dans l’instrument) qui, une fois filtrés et altérés, lui confèrent une sonorité inégalable. Ainsi, le dernier venu des vents exploite sa nature transfrontière, à cheval entre instrument acoustique et analogique, du fait de son appareillage complexe. Il peut même tordre ses sons multiphoniques par une forte pression d’air, à l’instar de la pédale de distorsion de la guitare, ou de celle du synthétiseur.
En les imbriquant les uns aux autres, les assemblages sonores sont encore plus riches. Un léger désaccord des oscillateurs du clavier électronique – qui produisent des fréquences artificielles – entre en résonance avec les harmoniques du saxophone ou avec un discret vibrato à la guitare. Du tout résulte un soundscape émaillé avec finesse.
Dans cette nouvelle pièce, Thomalla souhaite narrer « non seulement un voyage qui explore ces sons, leurs contextes et leurs changements, mais aussi un récit qui raconte l'expression personnelle de l'instrument acoustique, sa réflexion et sa transformation par la technologie, et sa distorsion jusqu'au « cri » des instruments. » Une véritable leçon d’orchestration et d’organologie.
Rédaction de la notice : Christophe Bitar
Concerts SMC Lausanne
Lundi 15 Novembre 2021 (Saison 2021-2022)
soyuz21
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