Oeuvres
Haikus pour harpe de papier (2024)
Abril Padilla + Biographie
pour harpe préparée
Création mondiale
Abril Padilla, Haikus pour harpe de papier pour harpe préparée (2024)
Cette commande s’inscrit intégralement dans le cadre du programme d’Estelle Costanzo. Haikus pour harpe de papier reprend en ce sens l’accordage sur cinq cordes de Fidélité d’Aperghis. Prolongeant l’idée d’accordage à « basse tension des cordes, baissées d’une octave et plus », Padilla explore le concept de grésillement à partir du papier et des origamis, inspirés du monde de l’univers poétique japonais. Altérant les sons des cordes, ceux-ci rappellent le mouvement vif et allègre « des ailes d’insectes, du cri du grillon, du crépitement du feu ou encore du craquement de la glace. » Les origamis et autres papiers de couleur forment aussi « un support et un guide pour l’improvisation, partie intégrante du processus de recherche ».
Chacun des trois mouvements se base sur un haïku. Le deuxième est de Kobayashi Issa (1763-1828), tandis que les deux autres sont de Matsu Bashô (1644-1694).
I. Frisons : Nuit d’été/Le bruit de mes sabots/Fait vibrer le silence.
II. Ailes de papillon : Le papillon bat des ailes/Comme s’il désespérait/De ce monde.
III. Crépitement : Mes larmes grésillent/En éteignant/Les braises.
Dans Frisons, la recherche se focalise sur les timbres de la harpe préparée. En utilisant du papier plastique et des feuilles de calque modifiant le son des cordes pincées, Padilla tente à retrouver le « grésillement froid » du poème. Puis, « ça vole, ça vrille et ça virevolte ! », confie la compositrice à propos d’Ailes de papillon. En mêlant la diversité des sonorités de papier à une écriture virtuose et densément rythmée, le jeu rappelle les battements vifs de l’animal. Enfin, Crépitement part du silence afin d’atteindre une « grande puissance ». Ce glissement s’opère par l’utilisation de pizzicati, « étincelles sonores qui mettent le feu à l’instrument et à la harpiste ».
Texte: Christophe Bitar
Cette commande s’inscrit intégralement dans le cadre du programme d’Estelle Costanzo. Haikus pour harpe de papier reprend en ce sens l’accordage sur cinq cordes de Fidélité d’Aperghis. Prolongeant l’idée d’accordage à « basse tension des cordes, baissées d’une octave et plus », Padilla explore le concept de grésillement à partir du papier et des origamis, inspirés du monde de l’univers poétique japonais. Altérant les sons des cordes, ceux-ci rappellent le mouvement vif et allègre « des ailes d’insectes, du cri du grillon, du crépitement du feu ou encore du craquement de la glace. » Les origamis et autres papiers de couleur forment aussi « un support et un guide pour l’improvisation, partie intégrante du processus de recherche ».
Chacun des trois mouvements se base sur un haïku. Le deuxième est de Kobayashi Issa (1763-1828), tandis que les deux autres sont de Matsu Bashô (1644-1694).
I. Frisons : Nuit d’été/Le bruit de mes sabots/Fait vibrer le silence.
II. Ailes de papillon : Le papillon bat des ailes/Comme s’il désespérait/De ce monde.
III. Crépitement : Mes larmes grésillent/En éteignant/Les braises.
Dans Frisons, la recherche se focalise sur les timbres de la harpe préparée. En utilisant du papier plastique et des feuilles de calque modifiant le son des cordes pincées, Padilla tente à retrouver le « grésillement froid » du poème. Puis, « ça vole, ça vrille et ça virevolte ! », confie la compositrice à propos d’Ailes de papillon. En mêlant la diversité des sonorités de papier à une écriture virtuose et densément rythmée, le jeu rappelle les battements vifs de l’animal. Enfin, Crépitement part du silence afin d’atteindre une « grande puissance ». Ce glissement s’opère par l’utilisation de pizzicati, « étincelles sonores qui mettent le feu à l’instrument et à la harpiste ».
Texte: Christophe Bitar
Concerts SMC Lausanne
Lundi 06 Mai 2024 (Saison 2023-2024)
Costanzo Estelle
+ Programme complet
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