Oeuvres
Composition for flute and percussion (1998)
Isabel Mundry + Biographie
«L'oeuvre renvoie à une sculpture imaginaire, en partie transparente, en partie hermétique, qui rendrait possible différentes approches. Flûte et percussion ne sont pas ici pensés dans le sens d'une opposition entre un instrument mélodique et un instrument percussif, mais comme un corps sonore complexe qui contient différentes particules de timbre, les déploie et les superpose dans des formations toujours nouvelles. Dans une telle polyphonie, il peut arriver que la flûte donne de brèves impulsions et que la percussion chante » (Isabel Mundry).
La compositrice a en effet conçu l'instrumentarium de percussion comme un seul instrument aux timbres et aux registres différents : dans le grave, le tam-tam et le gong, puis des instruments métalliques allant de hauteurs indéfinies à des hauteurs définies (les crotales dans l'extrême aigu), en passant par les bongos et les woodblocks. Cela donne 24 sons sur une échelle imaginaire que la compositrice a représentée dans une notation très inhabituelle, une gamme (utopique) dans laquelle sont apparentées des sonorités qui d’ordinaire n’ont aucune complémentarité, que ce soit dans le timbre, la durée ou la résonance. Mundry ne reprend d'ailleurs pas les types d'écriture propres aux pièces de percussion de référence: son écriture n'est pas gestuelle mais intégrée, linéaire, mélodique, comme si elle cherchait à «musicaliser» la percussion. Elle évite par conséquent les structures rythmiques en tant que telles, favorisant l'intégration de la flûte, dont l'écriture se présente comme une longue ligne expressive, une ligne tendue et chantante. (Philippe Albèra)
La compositrice a en effet conçu l'instrumentarium de percussion comme un seul instrument aux timbres et aux registres différents : dans le grave, le tam-tam et le gong, puis des instruments métalliques allant de hauteurs indéfinies à des hauteurs définies (les crotales dans l'extrême aigu), en passant par les bongos et les woodblocks. Cela donne 24 sons sur une échelle imaginaire que la compositrice a représentée dans une notation très inhabituelle, une gamme (utopique) dans laquelle sont apparentées des sonorités qui d’ordinaire n’ont aucune complémentarité, que ce soit dans le timbre, la durée ou la résonance. Mundry ne reprend d'ailleurs pas les types d'écriture propres aux pièces de percussion de référence: son écriture n'est pas gestuelle mais intégrée, linéaire, mélodique, comme si elle cherchait à «musicaliser» la percussion. Elle évite par conséquent les structures rythmiques en tant que telles, favorisant l'intégration de la flûte, dont l'écriture se présente comme une longue ligne expressive, une ligne tendue et chantante. (Philippe Albèra)
Concerts SMC Lausanne
Lundi 02 Mars 2009 (Saison 2008-2009)
Ensemble Contemporain du Conservatoire de Lausanne
+ Programme complet
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