Oeuvres
Triphon - extrait de Trilogia (1957)
Giacinto Scelsi + Biographie
Jeunesse - Energie - Drame
Triphon – triade – évoque la première phase de la vie de l’autobiographie musicale de Scelsi. Témoignage musical des forces viriles et indomptées qui sont propres à la jeunesse en éclosion. Dans le premier et le troisième mouvements de Triphon – Jeunesse et Drame – le son du violoncelle est divisé par une sourdine métallique spécialement conçue à cet effet, placée sur les cordes de do et de sol – créant ainsi dans les moments d’intensité un « bruissement », un son roulant et métallique de crécelle et des battements de microtons. Tout comme le « piano préparé » de John Cage où les sourdines amènent une résonance de crécelles et de grelots que Scelsi compare ici aux grondements et aux grommellements que l’on entend dans les chants harmoniques des moines tibétains. Il en résulte un son filtré, modulé, rauque et raclé et particulièrement riche en sons intermédiaires. Dans la première partie – Jeunesse – s’établit un flux exubérant et violent, plein de rythmes complexes et de bruits « raclants » et forts, d’une laideur envoûtante et spectaculaire. Une danse initiatrice nous conduit vers un autre monde. Dans la partie du milieu – Energie – jouée sans sourdine, surgit une marche héroïque aux rythmes violents répétitifs en staccato, entre lesquels sont exécutés des motifs capricieux de sonneries à une vitesse extrême. Une fois encore, on perçoit dans ces figurations frénétiques des réminiscences des chalumeaux de la musique orientale chamanique ou des chants de méditation de transe et d’extase. La troisième partie – Drame – à nouveau jouée avec la sourdine, expose le dénouement dramatique ; tout le registre et toute la puissance du violoncelle y sont incorporés.
Triphon – triade – évoque la première phase de la vie de l’autobiographie musicale de Scelsi. Témoignage musical des forces viriles et indomptées qui sont propres à la jeunesse en éclosion. Dans le premier et le troisième mouvements de Triphon – Jeunesse et Drame – le son du violoncelle est divisé par une sourdine métallique spécialement conçue à cet effet, placée sur les cordes de do et de sol – créant ainsi dans les moments d’intensité un « bruissement », un son roulant et métallique de crécelle et des battements de microtons. Tout comme le « piano préparé » de John Cage où les sourdines amènent une résonance de crécelles et de grelots que Scelsi compare ici aux grondements et aux grommellements que l’on entend dans les chants harmoniques des moines tibétains. Il en résulte un son filtré, modulé, rauque et raclé et particulièrement riche en sons intermédiaires. Dans la première partie – Jeunesse – s’établit un flux exubérant et violent, plein de rythmes complexes et de bruits « raclants » et forts, d’une laideur envoûtante et spectaculaire. Une danse initiatrice nous conduit vers un autre monde. Dans la partie du milieu – Energie – jouée sans sourdine, surgit une marche héroïque aux rythmes violents répétitifs en staccato, entre lesquels sont exécutés des motifs capricieux de sonneries à une vitesse extrême. Une fois encore, on perçoit dans ces figurations frénétiques des réminiscences des chalumeaux de la musique orientale chamanique ou des chants de méditation de transe et d’extase. La troisième partie – Drame – à nouveau jouée avec la sourdine, expose le dénouement dramatique ; tout le registre et toute la puissance du violoncelle y sont incorporés.
Concerts SMC Lausanne
Lundi 04 Mai 2009 (Saison 2008-2009)
Wieder-Atherton Sonia
+ Programme complet
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