Oeuvres
Quatuor à cordes op. 60 (1979)
Julien-François Zbinden + Biographie
Ce n'est qu'après avoir dépassé la soixantaine que Julien-François Zbinden s'est décidé à écrire un quatuor à cordes, tant la littérature dédiée à cette formation abonde en chefs-d'oeuvre et tant l'écriture en est difficile. L'op. 60 est donc le premier quatuor du compositeur. Sa naissance a été provoquée par la commande qui lui a été faite par Mircea Saulesco à l'intention du quatuor qui porte son nom. L'amitié, l'estime et la confiance pourraient donc être les vrais titres des trois mouvements constituant l'ceuvre, dont la composition a été terminée à Lausanne le 25 février 1979.
Le premier mouvement est intitulé Exorde, dans le sens que le dictionnaire donne à ce terme : première partie d'un discours oratoire, entrée en matière. La substance musicale est de caractère passionné, voire même emporté. Un adagietto central, issu directement de ce qui précède, interrompt momentanément le discours qui reprend jusqu'à la fin dans un climat véhément.
Berceuse qualifie le deuxième mouvement. Toute l'expression musicale se veut tendresse et intimité. Le thème de la berceuse utilise les lettres du prénom et du nom du dédicatoire de l'oeuvre - Mircea Saulescu, dans l'orthographe roumaine - selon l'alphabet de la gamme, dans ses versions allemande, française et latine.
Le troisième et dernier mouvement porte le titre de Rythme. Sur demande de Mircea Saulesco et étant donné que le compositeur a été un pianiste de jazz professionnel dans ses jeunes années, il a bien volontiers consenti à écrire cette partie dans un style qui s'apparente au middle-jazz. Cette pièce s'ouvre sur un mode fugué, dans une exposition des thèmes à quatre voix à la quarte descendante. Suit un divertissement joyeusement syncopé conduisant à une séquence lente, composée de deux fois huit mesures dans l'esprit du blues de tradition noire-américaine. La réexposition utilise avec la plus grande fantaisie l'ensemble du matériel thématique du mouvement et l'ceuvre s'achève allègrement dans le ton de ré, tout à la fois majeur et mineur.
Le premier mouvement est intitulé Exorde, dans le sens que le dictionnaire donne à ce terme : première partie d'un discours oratoire, entrée en matière. La substance musicale est de caractère passionné, voire même emporté. Un adagietto central, issu directement de ce qui précède, interrompt momentanément le discours qui reprend jusqu'à la fin dans un climat véhément.
Berceuse qualifie le deuxième mouvement. Toute l'expression musicale se veut tendresse et intimité. Le thème de la berceuse utilise les lettres du prénom et du nom du dédicatoire de l'oeuvre - Mircea Saulescu, dans l'orthographe roumaine - selon l'alphabet de la gamme, dans ses versions allemande, française et latine.
Le troisième et dernier mouvement porte le titre de Rythme. Sur demande de Mircea Saulesco et étant donné que le compositeur a été un pianiste de jazz professionnel dans ses jeunes années, il a bien volontiers consenti à écrire cette partie dans un style qui s'apparente au middle-jazz. Cette pièce s'ouvre sur un mode fugué, dans une exposition des thèmes à quatre voix à la quarte descendante. Suit un divertissement joyeusement syncopé conduisant à une séquence lente, composée de deux fois huit mesures dans l'esprit du blues de tradition noire-américaine. La réexposition utilise avec la plus grande fantaisie l'ensemble du matériel thématique du mouvement et l'ceuvre s'achève allègrement dans le ton de ré, tout à la fois majeur et mineur.
Concerts SMC Lausanne
Lundi 17 Novembre 1997 (Saison 1997-1998)
Chantal Mathieu, harpe; Brigitte Buxdorf, flûte; quatuor Sine Nomine; Ensemble Féminin de musique vocale
+ Programme complet
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