Oeuvres
Echange (1989)
Iannis Xenakis + Biographie
pour clarinette basse et 13 musiciens
Cette oeuvre résulte d'une commande de l'Ensemble Asko d'Amsterdam avec l'aide de la Fondation pour l'Art; elle est dédiée à cet ensemble et au clarinettiste Henry Sparnaay, qui fut l'un des pionniers de son instrument et de ses nouvelles techniques de jeu – il a suscité toute une série d'œuvres importantes. La création, avec les mêmes interprètes, eut lieu le 26 avril 1989 à Amsterdam (direction: David Porcelijn).
Le début de la pièce, sombre et dur, est joué par les instruments graves (basson, cor, trombone, violoncelle), auxquels vont s'ajouter progressivement tous les autres: ils amplifient la clarinette basse solo, qui émerge furtivement avant que ne s'engage une partie plus rapide et articulée, de caractère violent. Toute l'oeuvre, suivant l'idée formulée par son titre, est une alternance entre des tutti denses, dans lesquels les musiciens de l'ensemble jouent de façon synchrone, le plus souvent fortissimo, et des passages solos. L'écriture de la clarinette basse devient de plus en plus virtuose, tandis que celle du groupe se simplifie, jusqu'à un final scandé. L'ensemble forme une sorte de bloc unitaire, avec une harmonie impitoyable et des rythmes carrés, sans nuances, sans la moindre trace de polyphonie, et encore moins de contours mélodiques, sorte d'architecture granitique et comme « chue d'un désastre obscur ». Les cordes doivent jouer d'un bout à l'autre sans vibrato. (Philippe Albèra)
Le début de la pièce, sombre et dur, est joué par les instruments graves (basson, cor, trombone, violoncelle), auxquels vont s'ajouter progressivement tous les autres: ils amplifient la clarinette basse solo, qui émerge furtivement avant que ne s'engage une partie plus rapide et articulée, de caractère violent. Toute l'oeuvre, suivant l'idée formulée par son titre, est une alternance entre des tutti denses, dans lesquels les musiciens de l'ensemble jouent de façon synchrone, le plus souvent fortissimo, et des passages solos. L'écriture de la clarinette basse devient de plus en plus virtuose, tandis que celle du groupe se simplifie, jusqu'à un final scandé. L'ensemble forme une sorte de bloc unitaire, avec une harmonie impitoyable et des rythmes carrés, sans nuances, sans la moindre trace de polyphonie, et encore moins de contours mélodiques, sorte d'architecture granitique et comme « chue d'un désastre obscur ». Les cordes doivent jouer d'un bout à l'autre sans vibrato. (Philippe Albèra)
Concerts SMC Lausanne
Lundi 21 Mars 2011 (Saison 2010-2011)
Ensemble Contemporain de l'HEMU & Ensemble Namascae
+ Programme complet
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