Oeuvres
Speculorum Memoria (Urbana 10) (1993-1994)
Luis Naón + Biographie
pour orchestre et électronique
Speculorum Memoria (Mémoire des miroirs) est une œuvre en quatre mouvements pour orchestre réduit dans laquelle subsistent certaines caractéristiques de la musique d’ensemble notamment dans le traitement de l’écriture souvent solistique des cordes.
Plusieurs sortes de miroirs sont présentes dans cette pièce. Le miroir spatial est le premier à nous apparaître dès l’implantation des instrumentistes sur la scène. Cette spatialisation du son n’est pas une contrainte conceptuelle ni abstraite. Elle a été intégrée à tous les niveaux de composition et constitue, au même titre que l’instrumentation, une prémisse. L’auditeur pourrait s’y arrêter et entendre la pièce uniquement dans cette dimension. “Espace” et discours sont intimement liés mais leurs fonctions restent évidemment différentes. Pour résumer je dirais que le discours se sert de l’espace comme un recours rhétorique (car pertinent pour l’oreille) supplémentaire. De toutes les notions d’image musicale reflétée en jeu celle qui m’a le plus préoccupé durant la composition est la notion qui regroupe “Image-Temps-Souvenir”. Le discours dépend intimement de ces “images”; leurs reflets, ou traces, constituent le plus important des miroirs, celui qui est en relation avec la perception des phénomènes musicaux (et avec la mémoire).
Une grande partie du travail d’esquisses et d’organisation du matériau musical a été vouée à établir des catégories de fonctionnalité dramatique des séquences musicales (orchestre, timbre, prépondérance de l’aspect rythmique, séquences vectorielles, de direction, force et attraction, etc.). Le contenu de l’œuvre dépend de ces catégories et de leur organisation (nombre d’or) liée au “poids relatif” des événements.
La mémoire des miroirs se confond ici avec les miroirs de la mémoire, la différence subtile est dans l’impossibilité de l’oubli. (Luis Naón)
Plusieurs sortes de miroirs sont présentes dans cette pièce. Le miroir spatial est le premier à nous apparaître dès l’implantation des instrumentistes sur la scène. Cette spatialisation du son n’est pas une contrainte conceptuelle ni abstraite. Elle a été intégrée à tous les niveaux de composition et constitue, au même titre que l’instrumentation, une prémisse. L’auditeur pourrait s’y arrêter et entendre la pièce uniquement dans cette dimension. “Espace” et discours sont intimement liés mais leurs fonctions restent évidemment différentes. Pour résumer je dirais que le discours se sert de l’espace comme un recours rhétorique (car pertinent pour l’oreille) supplémentaire. De toutes les notions d’image musicale reflétée en jeu celle qui m’a le plus préoccupé durant la composition est la notion qui regroupe “Image-Temps-Souvenir”. Le discours dépend intimement de ces “images”; leurs reflets, ou traces, constituent le plus important des miroirs, celui qui est en relation avec la perception des phénomènes musicaux (et avec la mémoire).
Une grande partie du travail d’esquisses et d’organisation du matériau musical a été vouée à établir des catégories de fonctionnalité dramatique des séquences musicales (orchestre, timbre, prépondérance de l’aspect rythmique, séquences vectorielles, de direction, force et attraction, etc.). Le contenu de l’œuvre dépend de ces catégories et de leur organisation (nombre d’or) liée au “poids relatif” des événements.
La mémoire des miroirs se confond ici avec les miroirs de la mémoire, la différence subtile est dans l’impossibilité de l’oubli. (Luis Naón)
Concerts SMC Lausanne
Lundi 01 Mars 2010 (Saison 2009-2010)
Ensemble Contemporain du Conservatoire de Lausanne
+ Programme complet
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