Oeuvres
7 des 12 New Etudes (1977-1986)
William Bolcom + Biographie
pour piano
Le cycle des 12 New Etudes de William Bolcom (il avait déjà écrit 12 études en 1964) ressemble à celui de Maurice Ohana. Tout d’abord, les deux cycles sont publiés à une année d’intervalle. Ensuite, les deux compositeurs ont puisé leur inspiration dans un riche mélange de sources musicales « classiques » et « populaires ». Tout comme Ohana, Bolcom utilise le titre étude dans un sens plus élargi que celui d’un simple exercice technique. De même, Bolcom précise au début de chaque étude son intention pianistique, comme le fait Ohana. Toutes ces similarités paraissent plutôt superficielles en comparaison des vastes différences entre les deux types de musique. Chez Ohana, on décèle de multiples influences stylistiques, sublimées par le style pianistique « ohanien ». Bolcom, au contraire, passe aisément d’un style à l’autre, ce qui rend ses études moins uniformes et d’une variété fascinante.
Etude no 1 : Fast, furious - Etude de mouvements libres, des mains, des bras, du corps entier : pas de mélodie ou de motifs, des gestes seulement.
Etude no 2 : Récitatif : adaptation ironique de certains stéréotypes harmoniques du récitatif chanté au piano …
Etude no 3 : Mirrors - Etude des sauts et d’extension latérale des doigts. Contrastes dynamiques brusques. Reflexion des deux mains comme à travers un miroir inégal : cette pièce est surtout inspirée par la réduction à l’essentiel, comme l’avait fait Anton Webern.
Etude no 8 : Rag infernal (syncopes apocalyptiques) : sorte de ragtime accéléré, poussé à l’extrême.
Etude no 10 : Vers le silence : étude de sonorités, surtout dans les fortissimo et pianissimo.
Etude no 11 : Hi-jinks : toute la pièce est dans un registre d’extrême aigu, comme un celesta. Bolcom n’hésite pas à alterner librement des styles et concepts musicaux très différents.
Etude no 12 : Hymne à l’amour - Contraste des timbres, surtout avec l’aide de la pédale. Sonorités « orchestrales ». Probablement la pièce la plus profonde des douze études. On y découvre un ostinato enveloppé de couleurs harmoniques variées alternant avec un choral passionné qui s’achève dans une grandeur extatique. Pour cette pièce, Bolcom a sans doute été inspiré par Messiaen (Regard de l’Eglise d’amour).
Etude no 1 : Fast, furious - Etude de mouvements libres, des mains, des bras, du corps entier : pas de mélodie ou de motifs, des gestes seulement.
Etude no 2 : Récitatif : adaptation ironique de certains stéréotypes harmoniques du récitatif chanté au piano …
Etude no 3 : Mirrors - Etude des sauts et d’extension latérale des doigts. Contrastes dynamiques brusques. Reflexion des deux mains comme à travers un miroir inégal : cette pièce est surtout inspirée par la réduction à l’essentiel, comme l’avait fait Anton Webern.
Etude no 8 : Rag infernal (syncopes apocalyptiques) : sorte de ragtime accéléré, poussé à l’extrême.
Etude no 10 : Vers le silence : étude de sonorités, surtout dans les fortissimo et pianissimo.
Etude no 11 : Hi-jinks : toute la pièce est dans un registre d’extrême aigu, comme un celesta. Bolcom n’hésite pas à alterner librement des styles et concepts musicaux très différents.
Etude no 12 : Hymne à l’amour - Contraste des timbres, surtout avec l’aide de la pédale. Sonorités « orchestrales ». Probablement la pièce la plus profonde des douze études. On y découvre un ostinato enveloppé de couleurs harmoniques variées alternant avec un choral passionné qui s’achève dans une grandeur extatique. Pour cette pièce, Bolcom a sans doute été inspiré par Messiaen (Regard de l’Eglise d’amour).
Concerts SMC Lausanne
Lundi 03 Avril 2006 (Saison 2005-2006)
Reichenbach Reto
+ Programme complet
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