Pascal Dusapin (*1955)

Né en 1955 à Nancy, Pascal Dusapin fait ses études d’arts plastiques et de sciences, arts et esthétique à l’Université de Paris-Sorbonne. Entre 1974 et 1978, il suit les séminaires de Iannis Xenakis et, en 1981-1983, devient boursier de la Villa Médicis à Rome.
Il reçoit de très nombreuses distinctions dès le début de sa carrière de compositeur. Parmi elles, le Prix Symphonique de la SACEM, le Grand Prix National de Musique, le Grand Prix de la Ville de Paris et le prix Cino del Duca remis par l’Académie des Beaux-Arts. Enfin, une première Victoire de la Musique lui est attribuée, puis une seconde en 2002. En 2006, Pascal Dusapin est nommé professeur au Collège de France à la chaire de création artistique. En 2007, il est lauréat du Prix International Dan David, prix international d’excellence récompensant les travaux scientifiques et artistiques et qu’il partage avec Zubin Mehta pour la musique contemporaine. Son catalogue comprend de très nombreuses pièces pour solistes, musique de chambre, grand orchestre et six opéras.
« Je suis né en 1955 à Nancy (France). Je me souviens avoir aimé la musique très tôt puis l'avoir apprise assez vite, c'est-à-dire au sens où elle me fût nécessaire immédiatement. Profondément impressionné par la musique de Varèse, je l’ai tout naturellement découvert puis rencontré Iannis Xenakis en 1974 à l'Université de Paris-Sorbonne. Avec le temps, j'ai pu comprendre qu'il fut mon seul "Maître". Il n'était pas celui qui « professe » mais celui qui "ouvre". Il n'a pas fait de moi un clone ni un disciple, ce qui est sans doute le plus beau compliment que je puisse lui faire. » (Pascal Dusapin)
« La création de Pascal Dusapin se nourrit d’une culture très vaste qui englobe littérature et philosophie aussi bien que poésie. Preuve en est la liste des intitulés de ses oeuvres et des textes utilisés comme soutien de celles qui réclament une participation vocale pour mesurer l’ampleur de ses connaissances. Le monde vient à lui de toutes parts, et il arrive aussi que l’on relève, entre les portées de partitions manuscrites, des annotations concernant l’histoire immédiate de notre quotidien. » (Brigitte Massin)